Santé
- Contagiés actifs actuels: plus de 34.000 (en hausse), mais les cas d'hospitalisation sont toujours en baisse. 33 nouvelles communes font marche arrière, augmentant les restrictions.
- Deux millions de personnes n'ont pas été recevoir la 4e dose.
- 76% des travailleurs veulent pouvoir choisir entre un système public ou un privé de santé. (La nouvelle constitution ne permettrait que le système public.)
- Deux millions de personnes n'ont pas été recevoir la 4e dose.
- 76% des travailleurs veulent pouvoir choisir entre un système public ou un privé de santé. (La nouvelle constitution ne permettrait que le système public.)
Politique et administration
- La réprobation pour le président Boric a atteint 57%.
- La ministre de Développement Social a déclaré en télévision qu'il y a ici des prisonniers politiques: de l'explosion sociale d'octobre 2019 et des mapouches, mais ce sont des délinquants repris de justice. Elle a précisé par après, seulement sur un réseau social, qu'ils ne sont pas prisonniers pour leurs idées, mais pour "un contexte politique".
- Les partis qui ont actuellement le plus de militants inscrits sont le parti communiste, le socialiste et le "parti des gens".
- La ministre de Développement Social a déclaré en télévision qu'il y a ici des prisonniers politiques: de l'explosion sociale d'octobre 2019 et des mapouches, mais ce sont des délinquants repris de justice. Elle a précisé par après, seulement sur un réseau social, qu'ils ne sont pas prisonniers pour leurs idées, mais pour "un contexte politique".
- Les partis qui ont actuellement le plus de militants inscrits sont le parti communiste, le socialiste et le "parti des gens".
Convention Constituante
- La Convention, qui a voyagé à Antofagasta [sans justification, au frais du contribuable: plus de 400.000 €], a fait une cérémonie pour donner officiellement le "brouillon" terminé du texte à sa commission d'harmonisation, et a fini avec une fête. Et avec un nouveau logotype, qui symbolise bien le démembrrement du pays qu'elle propose. 4 personnes ont été arrêtées aux alentours "pour faire de la propagande contre la convention": elles collaient des panflets sur des murs (délit de "dommage à la propriété privée").
- Sa technique de rédaction (qui facilite la propagande): chaque article commence par un paragraphe de déclaration générale [souvent enthousiasmante], mais suivent d'autres, qui établissent toutes les condictions et restrictions [finalement plus de limitations que de droits].
- Il y a maintenant une commission qui rédige un préambule et prétend avoir écrit "la première constitution démocratique" de l'histoire du pays, une commission "d'harmonisation", qui doit éliminer les incohérences et répétitions dans le brouillon, et une commission chargée de rédiger les articles destinés à fixer les normes transitoires (pour passer de l'ancienne à la nouvelle constitution). Voir en fin de page le préambule proposé, qui semble ne donner d'importance qu'à l'explosion sociale de 2019 et à aucun fait antérieur (il manque encore son approbation en session plénaire).
- Une fois que la nouvelle constitution serait en marche, le président de la république, en cas d'avoir majorité à la chambre, pourra faire tout ce qu'il veut, ce qui en ferait un dictateur!
- Il faudrait le consentement des indigènes pour modifier tout article établissant leurs droits et on décidera s'il faudra les 2/3 du congrès actuel pour modifier les autres articles [ce qui est pratiquement impossible]. (Ils ont peur que le parlement actuel modifie cette constitution avant sa mise en place.)
- La convention réalisera des sessions d'information sur son texte dans tout le pays. Son slogan: "Parlons d'un Chili juste".
- Le gouvernement fera aussi une "campagne d'information" sur la nouvelle constitution. Son slogan "Faisons histoire". N'est-ce pas là de la propagande en faveur de l'approbation? (Ce qui lui est interdit par la loi)
- Dans une démocratie libérale, il peut y avoir des droits liés à la race comme l'instaurerait cette constitution? [C'est "juste"? Cela ne détruit pas l'égalité devant la loi? Ce n'est pas du racisme?]
- Bilan statistique de la convention: 499 articles rédigés; 314 jours, en moyenne 35 votations par jour (3.480 au total); le mot "indigène" apparaît 124 fois, mais "chilien" (ou "chilienne") 37 fois; il y aurait une centaine de nouvelles autorités [et la bureaucratie correspondante] et pas moins de 563 nouvelles lois à rédiger.
- Sa technique de rédaction (qui facilite la propagande): chaque article commence par un paragraphe de déclaration générale [souvent enthousiasmante], mais suivent d'autres, qui établissent toutes les condictions et restrictions [finalement plus de limitations que de droits].
- Il y a maintenant une commission qui rédige un préambule et prétend avoir écrit "la première constitution démocratique" de l'histoire du pays, une commission "d'harmonisation", qui doit éliminer les incohérences et répétitions dans le brouillon, et une commission chargée de rédiger les articles destinés à fixer les normes transitoires (pour passer de l'ancienne à la nouvelle constitution). Voir en fin de page le préambule proposé, qui semble ne donner d'importance qu'à l'explosion sociale de 2019 et à aucun fait antérieur (il manque encore son approbation en session plénaire).
- Une fois que la nouvelle constitution serait en marche, le président de la république, en cas d'avoir majorité à la chambre, pourra faire tout ce qu'il veut, ce qui en ferait un dictateur!
- Il faudrait le consentement des indigènes pour modifier tout article établissant leurs droits et on décidera s'il faudra les 2/3 du congrès actuel pour modifier les autres articles [ce qui est pratiquement impossible]. (Ils ont peur que le parlement actuel modifie cette constitution avant sa mise en place.)
- La convention réalisera des sessions d'information sur son texte dans tout le pays. Son slogan: "Parlons d'un Chili juste".
- Le gouvernement fera aussi une "campagne d'information" sur la nouvelle constitution. Son slogan "Faisons histoire". N'est-ce pas là de la propagande en faveur de l'approbation? (Ce qui lui est interdit par la loi)
- Dans une démocratie libérale, il peut y avoir des droits liés à la race comme l'instaurerait cette constitution? [C'est "juste"? Cela ne détruit pas l'égalité devant la loi? Ce n'est pas du racisme?]
- Bilan statistique de la convention: 499 articles rédigés; 314 jours, en moyenne 35 votations par jour (3.480 au total); le mot "indigène" apparaît 124 fois, mais "chilien" (ou "chilienne") 37 fois; il y aurait une centaine de nouvelles autorités [et la bureaucratie correspondante] et pas moins de 563 nouvelles lois à rédiger.
- La firme de big data Unholster a analysé les suffrages avec une technique qui s'appelle "nominate score" (utilisée aux USA depuis 1980) et a découvert qu'un seul membre de la convention s'est maintenu au centre idéologique et comment a dominé la gauche (voir graphique: le bleu y est pour la droite), mais il y a eu de fortes différence au sein des pactes; dans les commissions, sur les questions écologiques la tendance a été plus à droite et sur les droits fondamentaux plus à gauche.
- La méfiance face au projet de nouvelle constitution a atteint 59,9%. Plus de la moitié des chiliens ont lu tout ou partie du brouillon de constitution. 45% des gens voteraient contre et 36% (28% selon une autre enquête) l'approuveraient au plebiscite.
- The Wall Street Journal a dit: "Le Chili glisse vers le suicide constitutionnel".
- La méfiance face au projet de nouvelle constitution a atteint 59,9%. Plus de la moitié des chiliens ont lu tout ou partie du brouillon de constitution. 45% des gens voteraient contre et 36% (28% selon une autre enquête) l'approuveraient au plebiscite.
- The Wall Street Journal a dit: "Le Chili glisse vers le suicide constitutionnel".
- Au cas où la nouvelle constitution serait refusée par le plebiscite, la droite a suggéré qu'une autre soit rédigée par une commission dont elle a suggéré la composition, mais cela a été rejeté par le gouvernement, le président déclarant que, dans ce cas, "tout se termine". Mais, dans divers secteurs, on fait noter que le plebiscite qui a approuvé la rédaction d'une nouvelle constitution a mis fin à l'actuelle et signifie qu'il en faut une autre. Le parlement pourrait parfaitement la rédiger et proposer. Controverse en cours!
Economie
- 19.000 millions de dollars sont sortis du pays durant la dernière année. De plus, 180.000 comptes courants en dollars ont été ouverts ici cette année (12.600 millions de US$).
- Le ministre de l'Économie a prétendu que le prix du dollar n'affecte pas les chiliens, mais le prix de l'essence, du kérosène (pour le chauffage) et de l'électricité se déterminent en fonction de leur valeur internationale (en dollars!). "La hausse du dollar ne m'affecte pas parce que je mets toujours pour 20.000 CLP dans mon tank." [Il ne vérifie pas combien de litres cela fait?]
- La demande de crédits hypothécaires a baissé de 54% depuis la hausse des taux d'intérêts décrétée cette année par la Bance Centrale. La Banque de l'Etat offre cependant des taux rabaissés. Pour les crédits à la consommation, le taux actuel est le plus haut des 7 dernières années.
- 40% du blé que consomme le pays est importé. Hausse de la farine et du pain.
- 730.000 emplois ont été créés en un an. Il en manque encore 220.000 pour revenir à la situation d'avant la pandémie.
- La production industrielle a fortement diminué mais 440 entreprises ont augmenté leurs utilités de 70%.
- On a détecté que 20% des bénéfices de la compagnie de gas naturel de Santiago correspondent à un mécanisme illicite.
- La production minière baisserait d'un tiers si la nouvelle constitution est appliquée.
- Le ministre de l'Économie a prétendu que le prix du dollar n'affecte pas les chiliens, mais le prix de l'essence, du kérosène (pour le chauffage) et de l'électricité se déterminent en fonction de leur valeur internationale (en dollars!). "La hausse du dollar ne m'affecte pas parce que je mets toujours pour 20.000 CLP dans mon tank." [Il ne vérifie pas combien de litres cela fait?]
- La demande de crédits hypothécaires a baissé de 54% depuis la hausse des taux d'intérêts décrétée cette année par la Bance Centrale. La Banque de l'Etat offre cependant des taux rabaissés. Pour les crédits à la consommation, le taux actuel est le plus haut des 7 dernières années.
- 40% du blé que consomme le pays est importé. Hausse de la farine et du pain.
- 730.000 emplois ont été créés en un an. Il en manque encore 220.000 pour revenir à la situation d'avant la pandémie.
- La production industrielle a fortement diminué mais 440 entreprises ont augmenté leurs utilités de 70%.
- On a détecté que 20% des bénéfices de la compagnie de gas naturel de Santiago correspondent à un mécanisme illicite.
- La production minière baisserait d'un tiers si la nouvelle constitution est appliquée.
Sécurité
- Un nouveau gang a été désarticulé par la police à Santiago.
- Une bande de délinquants armés, vêtus de militaires, ont assailli un train transportant du cuivre et volé sa charge, liant les poignets des travailleurs et même leur escorte. (Le vol de cuivre est très courant partout: on coupe même les fils électriques. Il est ensuite exporté.)
- Déclaration de la ministre de l'Intérieur: "Nous avons, sans aucun doute, un climat absolument raréfié. Notre lecture à ce sujet est, premièrement, que la puissance de feu a considérablement augmenté au Chili et que nous avons là un problème". Sur la violence scolaire, qui a aussi augmenté (avec même des salles de classe ou bureaux et bus incendiés), elle a ajouté: "Le phénomène des écoles emblématiques a quelques particularités qui expliquent aussi la faiblesse structurelle des institutions et le rôle de nos adultes (...) Nous avons une faiblesse dans l'organisation de notre société qui, aujourd'hui, avec la complexité de l'adolescence, demande des stratégies beaucoup plus robustes".
- Cette année, 21 femmes ont été sauvées de la traite de blanches aux fins de prostitution, réalisée par une bande internationale, un délit qui était rare ici.
- Les cables de télévision et internet sont coupés par des vandales presque tous les jours dans diverses communes de Santiago. A chaque fois, se sont plus de 1.000 clients qui restent sans service pendant une demi-journée.
- Araucanie: Les ataques incendiaires continuent. Encore un commissariat attaqué et 70 personnes attaquant à coups de feu les policiers qui protègent une entreprises forestière; ils ont aussi abandonné la protection d'une autre entreprise suite aux menaces d'un groupe de 40 personnes. 4 travailleurs mapouches blessés graves et un mort lors d'une attaque au minibus les transportant sur une route secondaire (non surveillée par les militaires, ce que les attaquants savent très bien). La ministre de l'Intérieur a dit "qu'on avait pas vu auparavent un attentat direct contre des civils", oubliant le couple de seniors brûlés vifs dans leur maison il y a plusieurs années et les camionneurs blessés (et un aussi tué).
- Le gouvernement a [enfin] décidé d'appliquer la loi de sécurité de l'état dans le cas du travailleur tué et dans ceux des attaques aux policiers. Mais il n'y aura pas "d'attaque frontale" de la part de l'armée, a déclaré la ministre de l'Intérieur. "Nous avons une grande diversité de groupes et de leadership; chacun d'eux a des caractéristiques particulières. Nous avons une équipe qui identifie les multiples organisations délictives et leurs mobiles; cela nous semble plus responsable qu'un regard réactif et superflu d'un problème qui est complexe. Nous espérons que l'ONU [qui a une mission ici] pourra nous accompagner dans deux processus qui sont importants: le dialogue avec les différentes communautés pour prendre en charge leurs revendications et demandes, ainsi que pouvoir avoir un discours commun. [Et] Une commission de clarification historique qui permettrait d'identifier les victimes, tant mapouches que non mapouches, car ces violences ont touché toutes les personnes du territoire".
- Président du PC: "Nous pensons que les militaires ne devraient pas entrer en territoire mapouche". (Ce n'est pas un territoire chilien?)
- Les vols de bois (des entreprises forestières) sont fréquents et ces camions sont facilement identifiables. Cependant, la police ne les contrôle pas et le Service des Taxes a abandonné il y a des années le contrôle de leur revente. Le ministère public vient enfin de réclamer ces contrôles.
- Vu l'augmentation des attentats, le gouvernement s'est enfin résolu à réimposer l'état d'urgence dans la zone [ce qu'il avait juré de ne pas faire], mais les militaires doivent se limiter à patrouiller les routes (Cela peut éviter les blocages, mais pas les attaques incendiaires aux fermes et entreprises, ce qu'ont bien fait remarquer les agriculteurs, et les routes secondaires ne sont pas inclues.) Il a aussi annoncé des investissements pour près de 500 millions d'€. La convention constituante élimine la possibilité de ce type d'état d'urgence dans la nouvelle constitution [donc action militaire impossible contre le terrorisme].
- La ministre de l'Intérieur a déclaré qu'elle "croit que personne ne désire les militaires dans la région", mais une enquête régionale a conclu que 77% sont d'accord (plus que quand l'avait décrété le président Piñera).
- Le leader de la CAM (groupe rebelle) a déclaré que l'envoi des militaires "est une déclaration de guerre contre le peuple mapouche", devant les médias et sans intervention de la police, alors qu'il y a un ordre d'arrestation contre lui. Le gouvernement contemporise: "On ne fait pas de poursuite pour des déclarations, seulement pour des faits concrets". [Les aveux publics, comme la reconnaissance d'être auteur d'attentats qu'a fait ce chef, n'ont aucune valeur ici?] Le sous-secrétaire de l'Intérieur du gouvernement passé n'est pas d'accord: "Inciter à la violence est un délit selon la loi de sécurité de l'État.".
- Le président Boric a destitué l'amiral chef de la défense de la région de Concepcion (pour l'état d'urgence) parce qu'il a défendu l'innocence du conducteur d'un véhicule militaire qui a écrasé un piéton qui a couru devant lui, en pleine nuit (il n'a pu le voir). Et la veille, ce président déclarait que son gouvernement "ne fait pas des poursuites pour des déclarations ou des idées, seulement pour des délits". [Cohérence?]
- Une bande de délinquants armés, vêtus de militaires, ont assailli un train transportant du cuivre et volé sa charge, liant les poignets des travailleurs et même leur escorte. (Le vol de cuivre est très courant partout: on coupe même les fils électriques. Il est ensuite exporté.)
- Déclaration de la ministre de l'Intérieur: "Nous avons, sans aucun doute, un climat absolument raréfié. Notre lecture à ce sujet est, premièrement, que la puissance de feu a considérablement augmenté au Chili et que nous avons là un problème". Sur la violence scolaire, qui a aussi augmenté (avec même des salles de classe ou bureaux et bus incendiés), elle a ajouté: "Le phénomène des écoles emblématiques a quelques particularités qui expliquent aussi la faiblesse structurelle des institutions et le rôle de nos adultes (...) Nous avons une faiblesse dans l'organisation de notre société qui, aujourd'hui, avec la complexité de l'adolescence, demande des stratégies beaucoup plus robustes".
- Cette année, 21 femmes ont été sauvées de la traite de blanches aux fins de prostitution, réalisée par une bande internationale, un délit qui était rare ici.
- Les cables de télévision et internet sont coupés par des vandales presque tous les jours dans diverses communes de Santiago. A chaque fois, se sont plus de 1.000 clients qui restent sans service pendant une demi-journée.
- Araucanie: Les ataques incendiaires continuent. Encore un commissariat attaqué et 70 personnes attaquant à coups de feu les policiers qui protègent une entreprises forestière; ils ont aussi abandonné la protection d'une autre entreprise suite aux menaces d'un groupe de 40 personnes. 4 travailleurs mapouches blessés graves et un mort lors d'une attaque au minibus les transportant sur une route secondaire (non surveillée par les militaires, ce que les attaquants savent très bien). La ministre de l'Intérieur a dit "qu'on avait pas vu auparavent un attentat direct contre des civils", oubliant le couple de seniors brûlés vifs dans leur maison il y a plusieurs années et les camionneurs blessés (et un aussi tué).
- Le gouvernement a [enfin] décidé d'appliquer la loi de sécurité de l'état dans le cas du travailleur tué et dans ceux des attaques aux policiers. Mais il n'y aura pas "d'attaque frontale" de la part de l'armée, a déclaré la ministre de l'Intérieur. "Nous avons une grande diversité de groupes et de leadership; chacun d'eux a des caractéristiques particulières. Nous avons une équipe qui identifie les multiples organisations délictives et leurs mobiles; cela nous semble plus responsable qu'un regard réactif et superflu d'un problème qui est complexe. Nous espérons que l'ONU [qui a une mission ici] pourra nous accompagner dans deux processus qui sont importants: le dialogue avec les différentes communautés pour prendre en charge leurs revendications et demandes, ainsi que pouvoir avoir un discours commun. [Et] Une commission de clarification historique qui permettrait d'identifier les victimes, tant mapouches que non mapouches, car ces violences ont touché toutes les personnes du territoire".
- Président du PC: "Nous pensons que les militaires ne devraient pas entrer en territoire mapouche". (Ce n'est pas un territoire chilien?)
- Les vols de bois (des entreprises forestières) sont fréquents et ces camions sont facilement identifiables. Cependant, la police ne les contrôle pas et le Service des Taxes a abandonné il y a des années le contrôle de leur revente. Le ministère public vient enfin de réclamer ces contrôles.
- Vu l'augmentation des attentats, le gouvernement s'est enfin résolu à réimposer l'état d'urgence dans la zone [ce qu'il avait juré de ne pas faire], mais les militaires doivent se limiter à patrouiller les routes (Cela peut éviter les blocages, mais pas les attaques incendiaires aux fermes et entreprises, ce qu'ont bien fait remarquer les agriculteurs, et les routes secondaires ne sont pas inclues.) Il a aussi annoncé des investissements pour près de 500 millions d'€. La convention constituante élimine la possibilité de ce type d'état d'urgence dans la nouvelle constitution [donc action militaire impossible contre le terrorisme].
- La ministre de l'Intérieur a déclaré qu'elle "croit que personne ne désire les militaires dans la région", mais une enquête régionale a conclu que 77% sont d'accord (plus que quand l'avait décrété le président Piñera).
- Le leader de la CAM (groupe rebelle) a déclaré que l'envoi des militaires "est une déclaration de guerre contre le peuple mapouche", devant les médias et sans intervention de la police, alors qu'il y a un ordre d'arrestation contre lui. Le gouvernement contemporise: "On ne fait pas de poursuite pour des déclarations, seulement pour des faits concrets". [Les aveux publics, comme la reconnaissance d'être auteur d'attentats qu'a fait ce chef, n'ont aucune valeur ici?] Le sous-secrétaire de l'Intérieur du gouvernement passé n'est pas d'accord: "Inciter à la violence est un délit selon la loi de sécurité de l'État.".
- Le président Boric a destitué l'amiral chef de la défense de la région de Concepcion (pour l'état d'urgence) parce qu'il a défendu l'innocence du conducteur d'un véhicule militaire qui a écrasé un piéton qui a couru devant lui, en pleine nuit (il n'a pu le voir). Et la veille, ce président déclarait que son gouvernement "ne fait pas des poursuites pour des déclarations ou des idées, seulement pour des délits". [Cohérence?]
Divers
- Le mois de mai a été le plus sec à Santiago pour la 4e fois en 60 ans. Il se termine avec une grande vague de froid dans le centre-sud du pays.
Le préambule de la nouvelle constitution
"Nous, le peuple chilien, composé de diverses nations, nous accordons librement cette Constitution, convenue dans un processus participatif, égalitaire et démocratique.
Considérant les douleurs du passé et après une explosion sociale, nous affrontons les injustices et les revendications historiques avec la force de la jeunesse, pour assumer cette voie institutionnelle au moyen d'une Convention constitutionnelle largement représentative.
Avec cela, nous avons décidé de regarder vers l'avenir avec espoir et de changer notre destin quelles que soient l'origine, la condition ou les croyances de chacun; construire une société juste, consciente de sa relation indissoluble avec la nature menacée par la crise climatique, qui promeut une culture de paix et de dialogue, avec un engagement profond pour les droits de l'homme, la justice, l'égalité et la liberté.
De cette manière, dans l'exercice du pouvoir constituant, nous adoptons la Constitution politique suivante de la République du Chili."
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